Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une société privée
Auteur :
Sallambier Henri (dessinateur)
Siècle :
1er quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle
Date :
1974/04/10 : inscrit MH ; 1989/12/21 : inscrit MH ; 2004/12/13 : inscrit MH ; 2005/04/19 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Les façades et toitures ; l'escalier avec sa rampe en bois ; les pièces suivantes avec leur décor : grand et petit salons du rez-de-chaussée ; les deux fabriques dites petit Trianon et petite Hollande ; le colombier (cad. B 16, 19, 26) : inscription par arrêté du 10 avril 1974 - L'allée d'accès ; la cour d'honneur, y compris les façades et toitures des deux communs qui la bordent et le mur les reliant ; le parterre ouest avec son mur de clôture et les façades et toitures des deux pavillons de jardin aux extrémités ; le rond de danse (cad. B 7, 14, 16 à 19, 27) : inscription par arrêté du 21 décembre 1989 - Le château en totalité ; l'allée latérale ouest du parc (cad. B 16, lieudit le Château, 21, lieudit Avenue) : inscription par arrêté du 13 décembre 2004 - La chambre à alcôve et le cabinet attenant avec leurs décors de papiers peints, situés au premier étage du château (cad. B 301, lieudit le Château) : classement par arrêté du 19 avril 2005
Historique :
Terre dépendant de l'abbaye du Bec-Hellouin. Le château résulte de deux reconstructions. Un château est reconstruit au 17e siècle, dont il reste le gros oeuvre, les dépendances, la cour d'honneur, le mur en hémicycle, l'avenue latérale ouest et un grand jardin potager. En 1741, suite à un incendie, le toit en pavillon est remplacé par la toiture actuelle. Sous Louis XVI, toute les fenêtres sont modifées, la distribution actuelle résulte de cette époque, hormis le grand escalier. Une extension est ajoutée au parc : transformation des terrasses au profit d'un parc anglais, création de la fabrique dans l'alignement du château, création du rond de danse. Autour de 1780, la manufacture Réveillon se charge des papiers peints pour la chambre à alcôve du premier étage, avec son cabinet attenant. Décor en arabesque sans doute dessiné par Henri Sallambier, spécialiste de ce dessin à l'époque.
